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Histoire des discothèques des années 1970

Voici une synthèse de l’histoire des discothèques à Genève dans les années 1970, avec ce que j’ai pu trouver comme sources — il reste des lacunes, il serait intéressant de compléter par des archives locales, témoignages, coupures de presse, etc. Si tu veux, je peux te faire une version plus détaillée (par quartier, par dates exactes, etc.).


Contexte culturel et social

  • Dans les années 1970, Genève connaît comme beaucoup de grandes villes une transformation forte de la vie nocturne : l’arrivée des musiques nouvelles (rock, funk, disco, soul), l’émancipation des jeunes, des revendications culturelles et politiques, l’évolution des habitudes de loisirs.
  • Le disco, en particulier, prend une ampleur notable, transformant les dancings et discothèques en espaces de sociabilité nouveaux, parfois marginaux, souvent ouverts à des publics divers.
  • Ces lieux sont aussi des espaces de mixité, y compris sociale, d’origines, parfois de genre ou orientation sexuelle, notamment parce que la musique disco vient en partie des scènes noire-américaine, gay, afro-américaine, etc.

Quelques discothèques et lieux importants à Genève dans les années 1970

Voici quelques discothèques ou dancings qui ont marqué Genève à cette époque :

Nom Localisation / Particularités Période / évolution / anecdotes
Le BarBar (Cité universitaire) Sous-sol de la tour de la Cité universitaire de Genève. Ce dancing-discothèque est ouvert dès 1966, il continue jusqu’en 1981.   Il accueillait un « public moyen » (enseignants, étudiants) et parfois les voisins se plaignaient du bruit.
Le Big-Bisou Toujours dans la Cité universitaire (successeur de BarBar après sa fermeture). La discothèque BarBar fermera en 1981, et sera suivie par le Big-Bisou.
Le Presbytère / L’Alibi Juste après la frontière française (vers Thonon). Ce lieu était déjà très connu dans les années 1970. Antoine Macheda l’a repris en 1986, et l’a rebaptisé “L’Alibi”. Il dit qu’il l’avait fréquenté dans les années 70 comme client.

Évolution, environnement et défis

  • Réglementation, voisinage et bruit : comme pour d’autres grandes villes, il y avait souvent des tensions entre les discothèques et les riverains (bruit, horaires). Par exemple, pour le BarBar, il y avait des plaintes pour le bruit dans la Cité universitaire.
  • Transformation des goûts musicaux : vers le milieu et fin des années 70, les styles musicaux évoluent — le disco devient très populaire, mais il y a aussi le funk, la soul, le rock, etc. Ces transformations modifient aussi les équipements des discothèques (son, lumière), le type de clientèle.
  • Questions d’identité culturelle : certains lieux deviennent des espaces d’affirmation, pour des communautés discriminées, ou de pratiques festives alternatives. Le disco, dans ce contexte, n’est pas juste de la danse, c’est parfois une forme de revendication.

Limites et lacunes des sources

  • Il n’y a pas une liste exhaustive facilement accessible de toutes les discothèques genevoises années 70 (noms, adresses, durée).
  • Beaucoup des détails (horaires, tarifs, DJs, soirées thématiques) sont difficiles à trouver sans consulter les archives locales, les journaux de l’époque, les témoignages.
  • Certains lieux ont changé de nom ou d’usage, ce qui complique les recoupements.

 

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